Christina Oiticica

Christina Oiticica

Parcours Recoltes | Press clipping 2001

Press clipping in the Belgian newspaper L’Echo referring to Christina’s 2001 exhibition “Parcours Recoltes” at La Petite Galerie, Brussels/Belgium. Curator: Liliane Laroche

Installations, chemin de fer et coeurs brésiliens
Christina Oiticica – Le délire en rouge

Elle est Brésilienne et  – au vu des couleurs qui on sa préférence – cela n’étonnera personne!
Son oeuvre, exposée à Bruxelles pour la première fois, est un véritable carnaval de Rio fait d’images délirantes, d’oiseaux extravagants, de fleurs folles, de rythmes endiablés, d’excès, dignes des cariocas les plus enflammés!
Quand on vous dira que l’artiste est aussi l’épouse de Paolo [sic] Coelho, le romancier << alchimiste>>, on comprendra la fougue de la dame.
<< Christine ne montre pas seulement une toile, explique son écrivain de mari, elle montre un morceau de chacune de nos vies, en se servant de ses couleurs et de son âme. >>
Elle a conçu son actuel parcours artistique (parce qu’il y en a eu d’autres) au départ de cartes magnétiques. Cartes de crédit, télécartes, cartes d’embarquement glanées au fil des jours et des circonstances.
Elle les a utilisées, multipliées, mise en scène en poursuivant les fantasmes qui sont les siens. Très croyante, à la limite du mysticisme, elle nous livre une éclaboussante symphonie de rouges, de bouches et de coeurs toujours recommencée.
Ses oeuvres – tantôt huiles sur toiles, tantôt techniques mixtes, tantôt coussins ou objets – portent noms: << pluies de roses >>, << coeur de lumière>>, << bouche de jaspe avec cordon chromé et perles>>, << coeur de quartz avec barbelés>>…
C’est assez, n’en jetez plus!
Malgré la similitude des thèmes, chaque oeuvre est différente.
Des textes dans toutes le langues, du chinois au persan, de l’espagnol au portugais, strient les toiles. Ils sont parfois << croisés >> avec des textes de Paolo Coelho. De petits coeurs em fils d’or les habillent. Du tulle, des bandes de dentelles les parcourent. Parfois une puce électronique vient nous rappeler son message silencieux.
Depuis 1980, Christina Oiticica a un peu exposé en Europe, beaucoup exposé en Amérique du Sud où sa sensibilité débordante doit immanquablement << coller >> à l’esprit des lieux plus qu’elle ne le ferait sur notre Vieux Continent devenu terne à force de se regarder le nombril. Cela sent la passion, la déraison la violence des sentiments…
Reste qu’on ne peut nier une certaine poésie à ces débordements pseudo-métaphysiques qui ne font pas dans la nuance, mais confèrent en Rouge en tant que tel une réalité symbolique et fascinante.
(La Petite Galerie, 1 rue de Livourne (place Stéphanie).Jusqu’au 28 octobre. Du mardi au samedi de 14 h 30 à 18 h 30. Dimanche de 11 h à 13 h). 

Details

Language: French Publication Date: 2001

Back To Top